Les logements coopératifs sont plus populaires que jamais, car ils sont synonymes de logements abordables. En règle générale, on désigne par ce terme les logements construits par des maîtres d’ouvrage d’utilité publique avec des fonds destinés à la promotion du logement – c’est pourquoi nous conservons le terme de « logement coopératif ».
Mais cette appellation n’est pas tout à fait correcte : au sens strict, elle ne concerne que les logements construits par un organisme de construction d’utilité publique, qui est effectivement organisé en coopérative. Or, de nombreux organismes d’utilité publique ne sont pas organisés en coopératives, mais en sociétés à responsabilité limitée (Sàrl) ou en sociétés anonymes (SA). Les personnes qui louent un appartement à une coopérative le reconnaissent au fait qu’elles ne sont pas considérées comme des locataires, mais comme des « bénéficiaires » et que le contrat de location est appelé « contrat d’utilisation ». « Dans ce cas, les locataires sont membres de la coopérative et se voient confier l’usage de l’appartement contre rémunération », explique Walter Rosifka, expert en droit du logement de l’AK.
Avantages d’un logement coopératif
Les associations de construction d’utilité publique sont soumises à la loi sur l’utilité du logement (WGG), dont les principes incluent notamment la couverture des coûts et la limitation des bénéfices. Si des fonds d’aide au logement sont utilisés pour la construction d’un projet, elles doivent également respecter les directives d’aide au logement de chaque Land.
En outre, la loi sur les loyers (MRG) s’applique aux appartements. Par conséquent, ces appartements sont parfois nettement moins chers que des biens immobiliers comparables sur le marché libre. En outre, il n’y a pas de commission ni, souvent, de caution à payer lors de la location, mais une contribution financière (voir ci-dessous). Par ailleurs, les contrats de location sont généralement à durée indéterminée.
Qui peut devenir locataire ?
Pour pouvoir louer un logement subventionné, il faut être citoyen autrichien, citoyen d’un pays de l’UE ou de l’EEE, citoyen hors UE avec un permis de séjour valide ou réfugié selon la Convention de Genève. Le futur locataire doit être âgé de plus de 18 ans, mais l’inscription est possible à partir du 17e anniversaire. Il doit également y déclarer sa résidence principale. A cela s’ajoutent certains plafonds de revenus qui sont régis par les directives des Länder en matière d’aide au logement.
Comment trouver un logement coopératif ?
Le principe est le même que pour les autres logements – soit directement auprès de l’association de construction d’utilité publique, soit par le biais d’annonces dans la presse écrite ou sur des plates-formes en ligne. Un autre point de contact à Vienne est le Wohnservice Wien – les associations de construction d’utilité publique doivent en effet y annoncer une partie de leurs logements nouvellement construits, mais aussi des logements plus anciens qui se libèrent.
En combien de temps puis-je trouver un logement ?
Les personnes qui s’inscrivent pour un logement en construction ou en projet doivent donc s’armer de patience, en fonction de la longueur de la liste d’attente. Les organismes d’utilité publique proposent également des logements coopératifs disponibles immédiatement, par exemple parce qu’un locataire a quitté le logement.
Combien coûte un logement coopératif ?
En raison du plafonnement des loyers, les logements coopératifs sont en général beaucoup moins chers que les logements comparables sur le marché libre. Actuellement, le loyer moyen pour les logements subventionnés est de 7,60 euros par mètre carré en moyenne, selon l’Association des associations de construction d’utilité publique.
Il est également fréquent qu’une contribution financière (contribution de base ou de construction) soit exigée, ce qui réduit le loyer. Le locataire est toutefois remboursé dans les huit semaines suivant la fin du bail, avec un amortissement annuel de 1 % (pour les logements occupés pour la première fois à partir de 2000) et de 2 % (jusqu’en 2001), revalorisé en fonction de l’inflation. Pour les locataires à faibles revenus, il existe des prêts avantageux pour financer cette contribution dans les Länder, par exemple à Vienne.
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