Les feuilles mortes humides et la saleté peuvent faire déraper les piétons. Les trottoirs et les allées devraient donc être débarrassés de ces deux éléments.
Des feuilles colorées qui tombent des arbres comme des confettis – l’automne a un charme tout particulier. Mais comme beaucoup d’autres choses, il y a un revers à la médaille : Les feuilles mouillées sont glissantes et peuvent donc, dans certaines circonstances, représenter un risque pour les piétons. De plus, le revêtement coloré peut rendre invisible l’un ou l’autre obstacle pour les piétons ou les cyclistes.
Il doit être possible de marcher sans danger
Pour les propriétaires, l’automne peut donc être synonyme de travail ou de coûts : ils doivent en effet veiller à ce que les deux puissent être parcourus sans danger. Ils doivent donc enlever les feuilles mortes humides et glissantes des trottoirs, des allées et des escaliers qui longent leur propriété.
Le chemin entre la porte du jardin et la porte d’entrée devrait également pouvoir être emprunté sans danger, surtout s’il est également utilisé par des étrangers, comme les livreurs de journaux.
Dans les immeubles d’habitation, les chemins menant aux poubelles dans la cour ainsi que les chemins reliant les escaliers doivent également être débarrassés des feuilles mortes, s’ils existent. Il en va de même pour les salissures importantes, dues par exemple à des travaux de construction dans la maison ou le jardin, ainsi que pour la neige. En cas de neige ou de verglas, ces surfaces doivent en outre être sablées.
Quand le trottoir doit-il être nettoyé et salé ?
En principe, les trottoirs et autres doivent être débarrassés des feuilles mortes, des salissures et de la neige entre 6 heures et 22 heures, et éventuellement sablés. Toutefois, cela ne s’applique pas toujours à l’ensemble des surfaces : A Vienne, par exemple, seuls deux tiers des trottoirs doivent être nettoyés, déneigés ou sablés. Le reste sert de surface de dépôt de la neige. En effet, ni les feuilles, ni la neige, ni les salissures, ni le produit d’épandage ne doivent être transportés sur la route, les espaces verts voisins ou éventuellement les pistes cyclables qui passent.
Et qu’en est-il des trottoirs étroits ou inexistants ?
Si la largeur du trottoir est inférieure à 1,5 mètre, il doit être entièrement nettoyé ou déneigé. S’il n’y a pas (encore) de trottoir devant la maison, la rue doit être débarrassée des feuilles mortes et autres sur une largeur d’un mètre le long de la façade de la maison et être salée en cas de verglas.
Cette règle s’applique-t-elle partout ?
L’obligation de déblayer et de saluer est en principe valable partout, mais elle n’est pas réglée partout de la même manière. En effet, les communes peuvent limiter ou concrétiser ces soi-disant « obligations des riverains » par voie d’ordonnance. C’est le cas, par exemple, de l’utilisation ou de l’interdiction de certains produits d’épandage.
Que se passe-t-il si on ne déneige pas le trottoir ?
Si un propriétaire ne respecte pas ses obligations, il s’expose à une amende administrative de 72 euros, conformément au code de la route. Les infractions à l’ordonnance sur le service hivernal en vigueur sont également des infractions administratives. Toutefois, si un passant glisse sur des feuilles mortes mouillées, de la saleté ou de la neige et de la glace et se blesse, cela peut coûter beaucoup plus cher au propriétaire.

Faut-il enlever soi-même les feuilles et la neige ?
Pas nécessairement. En cas de travaux de construction, c’est en principe le responsable des travaux qui est tenu d’enlever les éventuelles salissures. L’obligation d’assurer le service hivernal, et donc la responsabilité, peut également être transférée à des tiers. C’est surtout dans ce cas qu’il est important de faire attention lors de la sélection : en effet, si le prestataire choisi ne peut pas assurer le service hivernal avec soin, le propriétaire ou même le gestionnaire de l’immeuble peut commettre une faute de sélection, d’organisation ou de surveillance.
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