Buy-to-let ou : les vacances dans son propre hôtel
Ces dernières années, posséder son propre bien immobilier dans une région touristique a connu un regain de popularité. Mais les résidences de vacances et les résidences secondaires ne peuvent généralement plus y être établies. Les modèles Buy-to-let constituent une alternative.
Un appartement dans une région de ski, une petite maison au bord d’un lac local – l’envie d’avoir son propre bien immobilier là où les autres passent leurs vacances est grande. Mais la plupart des communes et des gouvernements régionaux ont mis un terme aux résidences de vacances et aux résidences secondaires. C’est ainsi qu’en Autriche aussi, un modèle qui jouit depuis longtemps d’une grande popularité dans d’autres pays européens gagne en importance : le modèle Buy-to-let, en français « achat et relocation ». « Dans ce modèle, un acheteur acquiert une unité hôtelière, qu’il s’agisse d’un chalet, d’un appartement ou d’une chambre, en propriété », explique Wilhelm Huck, associé chez HSP Rechtsanwälte. Par la suite, le nouveau propriétaire rétrocède l’unité d’habitation pour au moins 20 ans à un exploitant qui la loue à des vacanciers.
L’utilisation touristique comme élément essentiel
Mais le propriétaire de l’unité d’habitation peut également l’utiliser, même si ce n’est que pour une période définie par contrat. « La plupart du temps, il s’agit de deux à six semaines par an », sait Huck, qui considère l’utilisation touristique de la propriété comme un élément essentiel du modèle Buy-to-let. L’acheteur d’une unité d’habitation, qui est inscrit au registre foncier en tant que propriétaire, n’a toutefois pas à se soucier de la location. Il en va de même pour l’aménagement de l’unité d’habitation. Cette tâche est effectuée par l’exploitant de l’hôtel, qui se charge également de la gestion du bien immobilier. Ce dernier reste d’ailleurs propriétaire des autres parties de l’hôtel, de la cuisine au bar, du restaurant à l’espace bien-être. « Les propriétaires des unités d’habitation peuvent généralement utiliser ce dernier gratuitement, mais ils doivent payer pour manger et boire comme n’importe quel autre client », explique Huck.
Pour lui, les avantages du modèle sont évidents : les propriétaires des unités d’habitation ont placé leur capital et participent en outre à la location de ces mêmes unités. « Selon le projet, les rendements peuvent être tout à fait considérables », sait l’avocat.
Vérifier en profondeur
Il conseille aux personnes intéressées de se renseigner précisément. Et ce, à plusieurs niveaux : Ainsi, ils devraient examiner de près aussi bien le lieu touristique que l’exploitant. « Ces deux éléments sont essentiels pour la réussite à long terme du projet et donc pour la location des unités d’habitation. Or, c’est elle qui est responsable de l’augmentation de la valeur du bien immobilier et du rendement qu’il permet d’atteindre », explique Huck, qui met donc en garde contre l’achat d’une unité dans un projet sans exploitant. Selon lui, se renseigner sur l’exploitant avant l’achat est également judicieux pour une autre raison : « Les propriétaires des unités d’habitation n’ont aucune influence sur l’exploitation de l’hôtel », explique Huck. Il a en outre un autre conseil à donner : « Il convient de définir clairement qui acquiert quoi, comment les espaces publics sont répartis, quand le propriétaire peut utiliser le bien immobilier et de ne pas se contenter de la réserve minimale légale, mais de constituer une réserve raisonnable afin de pouvoir financer les rénovations nécessaires à l’avenir », explique Huck. Enfin, il convient de se mettre d’accord sur la manière de procéder à l’expiration du contrat de bail.
Une alternative intéressante à la résidence secondaire
L’utilisation touristique procure aux propriétaires non seulement des revenus, mais aussi un avantage fiscal : « L’acquisition du bien immobilier dans le cadre d’un modèle buy-to-let se fait en indiquant la TVA de 20 %, qui peut être prise en compte par l’acquéreur en tant que taxe en amont », explique Huck, qui qualifie les modèles buy-to-let d' »alternative intéressante à une résidence secondaire ». « On possède une propriété dans une région de vacances, on en tire un rendement et on peut y passer des vacances », explique Huck.
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