Le thème de l’habitat adapté aux personnes âgées ou assisté prend de plus en plus d’importance au vu de l’évolution démographique. En effet, les Autrichiens vivent de plus en plus vieux. En 2050, les personnes de plus de 60 ans représenteront environ un tiers de notre société, et d’ici 2080, le nombre de personnes de plus de 65 ans atteindra même 2,17 millions. L’évolution démographique n’est pas seulement un défi pour le secteur des soins et de l’aide sociale, mais aussi pour le secteur immobilier. En effet, l’objectif déclaré des seniors est de rester autonomes le plus longtemps possible, le cas échéant avec une assistance, dans leurs quatre murs.
Mais ces derniers ne sont généralement pas adaptés aux besoins qui apparaissent avec l’âge et les restrictions qui en découlent. « Actuellement, deux tiers des personnes de plus de 60 ans vivent dans des logements qui ne sont pas accessibles. On y trouve des obstacles qui font trébucher, comme des seuils de porte ou des tapis », explique Franz Kolland, directeur du centre de compétence pour la gérontologie et la recherche sur la santé à l’université privée Karl Landsteiner pour les sciences de la santé à Krems. Le développement de concepts pour un logement abordable et adapté aux personnes âgées sera donc l’un des thèmes centraux du secteur du logement dans les années et décennies à venir.
L’évolution démographique n’est pas seulement un défi pour le secteur des soins et le secteur social, mais aussi pour le secteur immobilier. En effet, l’objectif déclaré des seniors est de rester autonomes le plus longtemps possible, le cas échéant avec une assistance, dans leurs propres murs. Mais ceux-ci ne sont généralement pas adaptés aux besoins qui apparaissent avec l’âge et les restrictions qui en découlent. « Actuellement, deux tiers des personnes de plus de 60 ans vivent dans des logements qui ne sont pas accessibles. On y trouve des obstacles qui font trébucher, comme des seuils de porte ou des tapis », explique Franz Kolland, directeur du centre de compétence pour la gérontologie et la recherche sur la santé à l’université privée Karl Landsteiner pour les sciences de la santé à Krems. Le développement de concepts pour un logement abordable et adapté aux personnes âgées sera donc l’un des thèmes centraux du secteur du logement dans les années et décennies à venir.
Le logement assisté comme alternative
L’un de ces concepts est le logement assisté. L’intérêt pour ce concept est en tout cas réel : Comme le montre l’étude « Wohnmonitor Alter » de l’université KL de Krems, lorsque les seniors changent de logement, le déménagement dans un logement assisté est le plus fréquent (39 %). De plus, 33 % des personnes interrogées indiquent que cette option leur conviendrait si le cas se présentait.
En revanche, les maisons intergénérationnelles et les colocations pour personnes âgées sont rejetées par environ la moitié des personnes interrogées. « On a son propre appartement, son lieu de retraite, mais en même temps la possibilité d’avoir des contacts sociaux. De plus, on est assisté dans de nombreuses tâches de la vie quotidienne », décrit Kolland, qui reconnaît un certain potentiel à ce type de logement.
Qu’est-ce que l’assistance à l’hébergement ?
Les logements protégés, également appelés logements assistés ou logements accompagnés, sont en principe de petits appartements (d’environ 45 à 65 m²), adaptés aux seniors et sans obstacles, situés dans des immeubles de taille raisonnable, construits par des associations de construction d’utilité publique ou des promoteurs immobiliers privés, généralement dans des endroits centraux, et bénéficiant de fonds pour la construction de logements. L’offre d’espace est complétée par des salles communes, éventuellement des espaces libres – et des services d’assistance de différents prestataires tels que, entre autres, la Croix-Rouge, Hilfswerk, Diakonie ou Caritas.
En l’absence de définition concrète, la nature exacte de l’assistance varie considérablement. Selon le fournisseur, cela va de petits paquets de services à l’assistance de professionnels de l’aide sociale, en passant par le rattachement à une maison de soins. Les appartements protégés sont loués normalement. Toutefois, l’assistance fait l’objet d’un contrat d’assistance distinct du contrat de location.
Quel est le niveau de soins nécessaire pour bénéficier d’une résidence assistée ?
Pour la plupart des fournisseurs, il n’est pas nécessaire d’avoir besoin de soins pour emménager dans une résidence assistée. Il n’est donc pas nécessaire d’avoir un niveau de soins. Certains fournisseurs, comme le Fonds Soziales Wien, exigent toutefois une dépendance au sens de la loi sur les allocations de soins pour l’admission dans une résidence assistée, mais pas un besoin de « soins 24h/24 ».
Combien coûte le logement assisté ?
Les coûts des logements assistés dépendent en principe de la taille des logements. Si des fonds d’aide au logement ont été utilisés pour la construction du logement, les loyers sont réglementés par la législation du pays concerné. Les coûts de l’assistance varient en fonction du fournisseur et de la formule d’assistance.
Dans certains Länder, comme la Styrie, le Land de Styrie et les communes prennent en charge jusqu’à 100 % des frais de garde, selon un barème social, à condition qu’il existe un contrat de garde avec le prestataire de services.
A Vienne, les coûts sont calculés par le Fonds Soziales Wien (FSW). Ils sont calculés en fonction du revenu et de l’allocation de soins, et sont échelonnés socialement. La contribution aux frais que vous devez payer dépend donc du montant de votre revenu net, de l’allocation de soins et de votre patrimoine.
Comment accéder à un logement assisté ?
Le plus judicieux est de prendre contact avec les promoteurs immobiliers qui proposent des appartements protégés dans la région. Les communes sont également au courant des offres correspondantes. Par ailleurs, il faut être âgé de plus de 60 ans. Si la maison a été construite avec des fonds d’aide au logement, il faut remplir les conditions correspondantes.
Franz Kolland est sociologue et chercheur sur le vieillissement. Ses recherches portent sur la sociologie quantitative et la gérontologie sociale, avec un accent particulier sur la recherche éducative et culturelle sur le vieillissement, la santé et les soins, les travailleurs âgés et les nouvelles technologies.
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